Accusés de wokisme, les studios Disney tombent en disgrâce aux États-Unis

Accusés de wokisme, les studios Disney tombent en disgrâce aux États Unis
Accusés de wokisme, les studios Disney tombent en disgrâce aux États Unis
La marque est aujourd’hui méprisée par la droite qui la considère comme woke et la gauche, qui l’accuse de ne pas en faire assez. NICHOLAS PFOSI / REUTERS

Ses prises de position valent à l’entreprise, autrefois en tête des marques les plus appréciées, de faire aujourd’hui partie des enseignes les plus détestées des Américains.

Disney, trop engagé? Autrefois considérée comme la quatrième marque la plus appréciée des États-Unis, la firme de divertissement a chuté ces dernières années dans le cœur des Américains, jusqu’à atteindre la 77e position sur 100, selon un classement réalisé par Axios-Harris. Cette dégringolade s’expliquerait par les prises de position de la firme californienne, prise en étau entre une droite qui l’accuse de wokisme et une gauche qui réprouve son manque de radicalité, selon Le Monde .

La firme s’est notamment illustrée dans le débat public lors de prises de position contre le gouverneur conservateur de Floride, RonDeSantis. Le candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 a vu Disney s’opposer lorsqu’il a proposé de bannir à l’école la parole autour de l’homosexualité (la loi est surnommée «Don’t Say Gay», «Ne dites pas gay»). Tant et si bien que se rendre dans un parc d’attractions Disney est aujourd’hui considéré comme un geste militant de gauche.

Disney a «perdu tout le monde»

L’engagement accru de la firme daterait de l’arrivée à sa tête de Bob Iger en 2015, estime Le Monde. Démocrate autoproclamé, ce nouveau roi d’Hollywood entend défendre ses valeurs et «amener [les gens] à mieux accepter les multiples différences, cultures et races et toutes les autres facettes de nos vies et de notre peuple» notamment grâce au storytelling, théorise-t-il devant ses actionnaires en 2017. Une évolution qui se traduit par la présence de superhéros noirs et homosexuels à l’écran (dans Black Panther , La Petite Sirène et Les Éternels notamment), jusqu’ici peu voire pas castés pour incarner les personnages imaginés par la firme.

Ces prises de position politiques ont été critiquées en interne, notamment par l’éphémère successeur de Bob Iger, Robert Chapek, arrivé à la tête de l’entreprise durant la pandémie de Covid. «Quelles que soient les convictions politiques de Bob, il n’est pas un activiste et n’apporte aucun programme partisan dans l’entreprise», explique en 2022 son porte-parole Geoff Morrell, au Hollywood Reporter.

Si Robert Chapek refuse un temps de prendre position contre la loi «Don’t Say Gay», il se fait tordre le bras par ses employés les plus indispensables, les créateurs, qui lui enjoignent de condamner la loi. Il admet finalement «des erreurs», avant d’être limogé puis remplacé par Bob Iger lui-même, rappelé pour sauver l’entreprise. Ces errances valent aux studios ce commentaire du New York Times, qui résume à lui seul l’impopularité de la firme aujourd’hui : «en essayant de n’offenser personne, Disney a apparemment perdu tout le monde».

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