Au Mali, une vingtaine d’étudiants portés disparus

Après sa dissolution le 13 mars dernier lors du conseil des ministres, quelques responsables de l’AEEM (Association des élèves et étudiants du Mali) se réclamant de la  » cellule de crise « , avaient affirmé qu’ils rejetaient la décision des autorités de transition et qu’ils engageraient des actions pour la contester par tous les moyens.

« Dissoudre l’AEEM, c’est se dribbler soi-même tout en gardant le ballon ». C’est en ces termes que le porte-parole de ces étudiants s’est prononcé sur la dissolution de l’association estudiantine. C’était à travers un message vidéo devenu viral sur les réseaux sociaux.

« Camp I, brigade des mœurs, maison centrale d’arrêt, nous sommes passés partout au moins pour retrouver leurs traces et pour rassurer les parents. Parce que, j’estime que nous sommes dans un pays sérieux et les choses ne devraient pas se passer de cette façon. Le Conseil national de transition (CNT) fait partie des grandes institutions du pays. Je trouve regrettable que les jeunes disparaissent de la sorte au CNT », a déclaré le parent d’un étudiant.

Il ne cache pas son incompréhension face à la situation. Celui-ci accuse directement un membre du CNT qui serait, selon lui, à l’origine de la disparition des étudiants, sans pour autant avancer des preuves.

Le chef de la junte malienne Assimi Goita
Les autorités militaires ont annoncé la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) qu’elle accuse d’être responsable de violences et d’affrontements depuis plusieurs années dans le milieu scolaire, selon un communiqué du Conseil des ministres.Image : Fatoma Coulibaly/REUTERS

Indignation dans le pays

Abdina Karembé, responsable des jeunes de l’ASMA CFP, le parti de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga et ancien leader estudiantin, se dit lui aussi indigné par la nouvelle de la disparition des étudiants et interpelle les autorités de transition.

« Aujourd’hui, nos autorités doivent tout mettre en œuvre pour la sécurisation des personnes ainsi que de leurs biens. Si ça continue, cela voudrait dire que personne n’est à l’abri. Si dans une République, les gens arrivent à disparaître de cette façon, soit individuellement, soit collectivement, c’est incompréhensible. Plus de trois, voire quatre jours, personne n’a de nouvelles d’eux. C’est inquiétant. Nous exhortons les autorités à tout mettre en œuvre afin qu’on retrouve ces jeunes sains et saufs », a-t-il déploré.

La dissolution de l’AEEM divise dans le pays. Si certains au sein de la société civile applaudissent la décision, d’autres parmi les anciens membres de l’association estudiantine et des leaders d’opinion y voient une mesure improductive.

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