Au procès des viols de Mazan, Dominique Pelicot et son frère s’écharpent

Au procès des viols de Mazan, Dominique Pelicot et son frère s'écharpent
Au procès des viols de Mazan, Dominique Pelicot et son frère s'écharpent

« Dominique était un grand manipulateur, dès l’enfance. Il avait une faculté à adapter son discours pour mieux manipuler et à mentir au fur et à mesure, on le savait », a déclaré Joël Pelicot, médecin à la retraite de 75 ans, cheveux gris, lunettes et costume anthracite, devant la cour criminelle de Vaucluse. De quatre ans l’aîné de Dominique Pelicot, il s’est lancé dans un long récit de l’histoire d’une fratrie de quatre enfants à laquelle était venue s’ajouter une fille adoptive.

Ils ont vécu, dit-il, des « jours heureux » autour de « parents attentionnés, aimants, qui faisaient ce qu’ils pouvaient », concédant que « les châtiments corporels étaient monnaie courante » à l’époque. En outre, l’ex-médecin n’apporte « aucun crédit » aux déclarations de son cadet à propos de deux agressions sexuelles qu’il dit avoir subies dans sa jeunesse, un viol par un infirmier lors d’une hospitalisation et sa participation forcée au viol d’une jeune femme sur un chantier quand il était apprenti.

« J’étais son gendre, cet homme n’existe plus pour moi »

Sur le banc des parties civiles, Gisèle Pelicot, généralement impassible depuis l’ouverture du procès de son mari et de ses 50 coaccusés, le 2 septembre, y compris lors de la projection de vidéos de ses viols, trépigne. Elle souhaite « démentir un certains nombre de faits », fait savoir un de ses avocats, Me Antoine Camus. « De tous les témoins, vous êtes le seul à brosser de Dominique Pelicot un portrait très peu flatteur. Tous racontent n’avoir vu que cette fameuse face A, celle d’un homme extrêmement fréquentable, alors que pour vous, il a toujours été manipulateur, jaloux, possessif », relève Me Camus.

« Ca ne m’a pas empêché de l’aimer, c’était le petit frère, on lui passait ses travers », répond Joël Pelicot, des sanglots dans la voix. « Les parties civiles se sont laissées aussi un petit peu avoir ». « C’est mensonge de dire que tout se passait bien. Tous les jeudis, on avait des corvées et on se faisait tabasser si on les manquait », lui réplique Dominique Pelicot, revenant sur son enfance, l’accusant également d’avoir « couvert pendant des années » des faits incestueux de leur père sur leur sœur adoptive.

Également entendu mardi, Pierre P., l’époux de Caroline, la fille du couple, a assuré n’avoir « jamais été manipulé » par Dominique Pelicot, affirmant qu’il le trouvait « formidable » jusqu’à la découverte des faits, en novembre 2020. « Bien sûr que je me sens responsable de ne pas avoir vu, comme toute la famille », a ajouté le journaliste chevronné. « J’étais son gendre, cet homme n’existe plus pour moi ».

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