Balade à vélo au fil des vins de Loire

Balade à vélo au fil des vins de Loire
Balade à vélo au fil des vins de Loire

La Loire offre cette magie : parcourir 180 kilomètres à vélo en quatre jours, entre Amboise et Saumur, sur des pistes et routes plus ou moins goudronnées, admirer la vue magnifique sur le fleuve et, de temps à autre, bifurquer de quelques kilomètres à peine, en grimpant un peu, afin de visiter des domaines viticoles de qualité. Dans les appellations montlouis, vouvray, chinon, saumur-champigny, saint-nicolas-de-bourgueil et saumur. Ce périple, nous l’avons fait. Et nous le restituons, comme un journal de bord. En route !

Jeudi 1er juin, 9 heures : d’Amboise à Montlouis-sur-Loire

Se réveiller avec la vue sur le château d’Amboise, la même que celle peinte par Léonard de Vinci en 1517. « C’était notre premier client », plaisante Franck Perronin, propriétaire avec sa femme, Laurence, du gîte Les Terrasses royales, qui porte bien son nom tant le panorama sur la ville en contrebas donne le sentiment de dominer le monde. Pour accompagner le repas de la veille, ils ont sorti les bouteilles de leur mariage, qui a eu lieu un mois plus tôt : un vouvray « fines bulles » de chez Boutet Saulnier − « Nous avons cherché longtemps avant de choisir celui-ci, artisanal et en conversion bio », précise le jeune marié − et un chinon rouge, cuvée « Les Blancs Manteaux » du réputé domaine de la Noblaie. Le ton est donné, ici on boit local.

Je vais au plus simple pour mon voyage entre Amboise et Saumur : un tronçon de « La Loire à vélo », la véloroute la plus fréquentée d’Europe (1,8 million de cyclistes en 2022), qui relie Nevers à Saint-Nazaire. Pour la non-sportive que je suis, l’entreprise Rouelib dégote un biclou à assistance électrique, au moteur puissant, garanti sans transpiration. Il me propulsera fièrement le long des 180 kilomètres de mon parcours, sur bitume, chemins de terre et parfois de graviers, sans jamais faiblir.

Le long du fleuve, je prends le temps d’écouter les oiseaux, de regarder deux pêcheurs se débattre avec le moteur de leur barque, en panne. Et surtout de saluer chaque cycliste qui croise mon chemin. Ils sont parfois nombreux, rares souvent. On est loin des pistes parisiennes surchargées. J’avale moins de 10 kilomètres et me voici à Montlouis-sur-Loire, au domaine de Lise et Bertrand Jousset. Depuis 2017, le couple a transformé une petite pièce en bar à vins. Mais cette année, c’est relâche. « Depuis le Covid, on a beaucoup de mal à trouver un cuisinier compétent, soupire le vigneron. On ne veut pas se contenter de servir une tranche de pâté pour accompagner le vin, on voudrait quelqu’un qui puisse proposer des tapas maison. »

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