Comment Paris a profité du Brexit pour attirer les banques

Comment Paris a profité du Brexit pour attirer les banques
Comment Paris a profité du Brexit pour attirer les banques

Certains y voient un effet « Emily in Paris », le charme de la Ville Lumière. Mais cela n’explique seulement pourquoi Paris est devenu la principale bénéficiaire du Brexit parmi les grandes places financières européennes. Depuis le vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il y a 7 ans, le 24 juin 2016, la place de Paris a su s’attirer les faveurs de nombreuses grandes banques, notamment américaines. Ces dernières ont en effet dû rapatrier une petite partie de leur effectif londonien, en raison de la perte du passeport européen, nécessaire pour travailler dans l’UE.

Le charme de Paris a sans doute attiré les familles, mais la politique mise en place par le gouvernement français depuis 2016 et l’initiative Choose Paris, a surtout contribué à convaincre les directions des grandes banques internationales de choisir la capitale française plutôt que Francfort, Amsterdam ou Dublin.

JP Morgan plébiscite Paris

Selon une étude du cabinet EY réalisée en 2022, plus de 2.800 banquiers et financiers ont quitté Londres pour s’installer à Paris, favorisant au passage une montée des prix de l’immobilier dans l’Ouest parisien. Au total, plus de 3.500 emplois ont d’ailleurs été créés dans la banque depuis le Brexit.

Symbole de cette « londonisation » de Paris, JP Morgan a vu ses effectifs bondir de 60 % en un an et la banque américaine a inauguré son siège en grande pompe, place Vendôme, en présence de son directeur général, Jamie Dimon, et d’Emmanuel Macron. Autre recrue de choix, Bank Of America a investi les 11.000 mètres carrés de l’ancien bureau central des PTT, rue de la Boétie pour y installer sa nouvelle salle de marché pour l’Europe. En 2022, les cinq grandes banques américaines ont versé plus de 440 millions d’euros de taxes en France.

La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Ingrid Feuerstein (correspondante des Echos à Londres), Anne Drif et Romain Gueugneau (journalistes au service Finance des Echos). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Benjamin Girette/Bloomberg. Sons : « Antoine et Antoinette » de jacques Becker – 1947, Roset, Pierre CORNEILLE – Cinna Mise en scène Jean Vilar, « La vie est un long fleuve tranquille » Etienne Chatiliez 1988.

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