Interview
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L’analyste politique Jaime Coulbois estime qu’il existe une tendance sociale en faveur de la droite dans le pays, bien que le Parti populaire n’ait pas les moyens de former une majorité, et que les sentiments d’extrême droite s’affichent de plus en plus.
A l’issue des élections générales du 23 juillet, la droite espagnole a remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement, mais sans obtenir la majorité nécessaire pour former un gouvernement. Cela peut mener soit à une impasse, soit au renouveau d’un gouvernement dirigé par la gauche avec le soutien d’une myriade de partis régionalistes. Jaime Coulbois, analyste politique espagnol, nous explique pourquoi.
Les résultats des élections espagnoles ont été une surprise pour beaucoup, y compris pour les instituts de sondage. Que s’est-il passé ?
Je commencerai par une parenthèse : dimanche, j’étais persuadé que le Parti populaire (PP) [de droite, ndlr] et Vox, [le parti d’extrême droite] allaient obtenir la majorité absolue. Mais il semble que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à la tête du gouvernement soit parvenu à résister : la gestion du PSOE a porté ses fruits, et la peur des alliances politiques face à l’extrême droite de Vox a permis à la gauche de récolter le «vote utile».
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