DÉCRYPTAGE – La chef du gouvernement défend sa place, alors que se profilent plusieurs changements de ministres.
Quelques sourcils se sont levés, dans l’auditoire. Dans la salle du conseil municipal de Pau (Pyrénées-Atlantiques), ce jeudi 6 juillet, Emmanuel Macron répond aux élus de la région, inquiets de ne pas voir aboutir les infrastructures de transport promises. À la droite du maire de la ville, son allié du MoDem François Bayrou, le chef de l’État l’assure: «Les engagements qui ont été pris, j’en suis le dépositaire. Quels que soient mes premiers ministres, je les tiendrai.» Évoque-t-il la succession d’Élisabeth Borne?, s’interrogent plusieurs participants à la réunion.
Maintenant que le président de la République a décrété que «l’ordre a été rétabli» après une semaine d’émeutes, l’hypothèse d’un remaniement reprend de la vigueur. Avec son traditionnel cérémonial: chaque indice est guetté et laissé à l’interprétation de ses interlocuteurs. Les membres de l’exécutif, eux, sont maintenus dans le flou des spéculations.
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