Émeutes : Snapchat défend ses fonctionnalités et ses actions depuis le début des violences

Émeutes : Snapchat défend ses fonctionnalités et ses actions depuis le début des violences
Émeutes : Snapchat défend ses fonctionnalités et ses actions depuis le début des violences

INFO LE FIGARO – Le réseau social l’assure, «tout contenu qui enfreint les directives» a été supprimé de la plateforme.

Lors des récentes émeutes après la mort de Nahel, les réseaux sociaux ont été pointés du doigt par l’exécutif, accusés de renforcer les mobilisations et les violences sur le terrain. Le président de la République avait notamment appelé TikTok et Snapchat à «un esprit de responsabilité». Si les deux parties ont travaillé ensemble lors des récents événements, Snapchat défend sa position et ses fonctionnalités.

«Depuis le début [des émeutes], nous avons mobilisé un groupe de travail transversal dédié – travaillant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 – qui a répondu rapidement à tous les signalements provenant des zones touchées», précise un porte-parole de la plateforme. La «Snap Map», un outil phare de Snapchat, a également été passée au crible. Elle permet notamment d’accéder à des vidéos géolocalisées, surlignées en bleu turquoise, par exemple spécifiquement à Nanterre ou à Marseille. Le réseau social l’assure, «tout contenu qui enfreint les directives» a été supprimé.

En cliquant sur les bulles bleues, l’utilisateur a la possibilité de visionner des vidéos géolocalisées, ici à Nanterre. Capture d’écran Snapchat

Quant à l’accusation de participer à la violence des émeutes, Snapchat relativise : «La grande majorité des contenus que nous avons vus en rapport avec les événements récents étaient constitués de personnes partageant leur perspective sur ce qui se passe sur le terrain, plutôt que des contenus qui encouragent ou incitent à la violence ou la haine.»

Pas de «black-out généralisé»

De son côté, si Emmanuel Macron avait évoqué la possibilité de «couper les réseaux sociaux» lorsque «les choses s’emballent», le gouvernement se veut plus modéré. Le porte-parole de l’exécutif, Olivier Véran, a précisé mercredi que certaines fonctionnalités pourraient être suspendues mais qu’il n’avait pas l’intention de procéder «à un black-out généralisé» des plateformes.

«Il faut qu’on étudie à froid ce sur quoi il serait pertinent d’agir», souligne au Figaro le cabinet de Jean-Noël Barrot, ministre délégué de la transition numérique. Mercredi prochain, un groupe de travail transpartisan et paritaire va d’ailleurs être créé avec les sénateurs et députés. L’objectif : «mettre sur la table un certain nombre de questions qui préserveront les libertés fondamentales» et «rappeler la manière dont fonctionne l’ensemble de ces acteurs» du numérique.

Le cabinet rappelle également qu’à partir du 25 août prochain, le Digital Service Act «va étendre les responsabilités» des réseaux sociaux. Ce texte ordonnera notamment plus de modération et une «étude pour corriger les effets systémiques de leurs fonctionnalités». Si «la France sera intransigeante», les réseaux sociaux sont encore loin de devoir cesser totalement leur activité.

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