Le scénario catastrophe de trois grèves simultanées à Hollywood n’aura pas lieu. Les principaux studios américains sont parvenus à un accord de principe dans le courant du week-end avec l’un des principaux syndicats représentant les réalisateurs de cinéma et de télévision.
Ce compromis, dévoilé samedi soir après trois semaines de négociation, prévoit entre autres une amélioration de la rémunération des réalisateurs, notamment pour les productions destinées aux plateformes de « streaming », ainsi que des garde-fous concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Si la crainte d’une mise à l’arrêt total des productions s’éloigne, la grève se poursuit en revanche chez les scénaristes qui entrent dans leur deuxième mois de mobilisation et des négociations doivent s’ouvrir ce mercredi avec la profession des acteurs.
Accord historique
« Nous avons conclu un accord véritablement historique », s’est félicité Jon Avnet, le président du comité de négociations de la Directors Guild of America (DGA) qui compte 19.000 membres.
Selon un communiqué diffusé par le syndicat, le contrat prévoit entre autres une hausse des rémunérations mais aussi une revalorisation des droits d’auteur issus du streaming.
Le texte, qui doit encore être validé officiellement, va être scruté à la loupe par toute la profession. Ces dernières semaines, plusieurs dirigeants de studios ont formulé l’espoir qu’il serve de matrice à des accords similaires avec les scénaristes et les acteurs.
Deuxième mois de grève chez les scénaristes
Aucune discussion n’est toutefois à l’ordre du jour entre l’instance qui négocie pour les studios, l’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision, et la Writers Guild of America, le puissant syndicat qui représente les scénaristes, en grève depuis le 2 mai.
Ces derniers demandent une revalorisation de leurs revenus , en particulier sur les plateformes de streaming. Ils estiment que leurs salaires stagnent, voire baissent compte tenu de l’inflation, alors que leur rôle est devenu de plus en plus crucial.
De leur côté, les plates-formes de streaming affirment être contraintes de réduire leurs dépenses. Après une période de forte croissance, marquée par des investissements massifs dans les contenus pour recruter de nouveaux abonnés, le secteur se dit sous pression des investisseurs pour atteindre la rentabilité.
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