Nous avons la tristesse de vous faire part du décès aujourd’hui de Daniel Cohen, qui était également directeur du Cepremap. Parmi ses nombreux apports à a recherche économique, il a su donner un nouvel élan au Cepremap. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches. https://lnkd.in/eG2ATgeE
Daniel Cohen n’était pas seulement un économiste brillant ou un auteur à succès, c’était également un intellectuel passionné, un esprit d’une vivacité et d’une curiosité exceptionnelles, un conférencier, un collègue, un enseignant, avide de partager ses idées, un ami toujours prêt à s’engager et à apporter son soutien. Il laissera une immense place dans le débat public, dans la communauté des économistes et dans l’esprit et le cœur de ses amis. Paix à son âme et toutes mes condoléances à son épouse Martine et à sa fille Pauline.
J’ai eu la très grande chance de suivre, à l’École Polytechnique, à la fin des années 90, l’enseignement d’économie de Daniel Cohen. Ce pédagogue inégalable, orateur exceptionnellement doué, était capable de résumer en des formules lumineuses une pensée incroyablement foisonnante et toujours en mouvement. Je me souviens notamment d’un « Marx, OK, c’est 3 volumes de 1000 pages, qu’on peut résumer en réalité en 4 équations que voici » ou de son tonitruant « au fond, économiquement, l’Humanité se divise en deux périodes: il y a avant et après le néolithique. » Plus tard, j’ai toujours été un de ses fidèles lecteurs. Je me souviens notamment de sa décomposition de la valeur d’un paires de Nike dans ses Trois leçons sur la société post-industrielle (2006). Il expliquait – et quantifiait – pourquoi cette paire de chaussure était d’abord, non un objet physique, mais un objet social, dont la valeur résidait essentiellement dans l’envie créée chez le consommateur et l’identification aux valeurs d’une marque. L’écouter, chaque fois qu’il était invité sur les ondes à disserter sur l’actualité avec le souci d’une remise en perspective sur le temps (très) long était toujours un grand bonheur intellectuel. Cet esprit brillant a fait honneur à l’école française d’économie. Il a donné, sans doute, à un grand nombre d’entre nous le goût de la chose économique, de la compréhension profonde des tendances longues comme des ruptures. #DanielCohen
La Fondation Jean-Jaurès apprend avec une tristesse infinie la disparition de Daniel Cohen. Président pendant plus de quinze ans de notre Conseil d’orientation scientifique, il nous a apporté tellement plus que son immense compétence : sa curiosité, sa générosité, son humanité, ses convictions. Nous pensons aujourd’hui à sa femme et à sa famille à qui nous adressons nos très sincères condoléances. Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation Jean-Jaurès, Henri Nallet, président d’honneur, et toute l’équipe de la Fondation.
Daniel Cohen est mort, nous le pleurons et nous associons à la douleur de tous les siens.
L’esprit de la démocratie active et toujours en questions perd un de ses piliers les plus solides, tant il associait le débat à l’essence même de l’intelligence des choses, des situations, des organisations et à la survie de l’humanité, en tant que petite chose posée quelque part dans l’univers, mais si riche de positivité.
Un monument et nous tous petits, petits…
Daniel Cohen est mort et c’est très triste. C’était un économiste, intellectuel, passeur « hors pair » dans la mesure où il réussissait à toujours être à la fois pertinent et rigoureux. Malheureusement, malgré sa descendance immense, personne ne fait de l’économie comme il en faisait, et cela aussi c’est triste.
Hommage ému à un économiste prolixe et inspirant…
De son célebre opus “Richesse du monde, pauvreté des nations” à “homo numéricus” en passant par son ouvrage de référence “Macro économie”, je peux dire que ses analyses et points de vue nous manqueront…. Merci Daniel Cohen.
Disparition de ce grand économiste Daniel Cohen.
Je veux lui rendre hommage et le remercier J’ai eu la chance de l’avoir comme professeur.
Personne mieux que lui, n’a jamais vulgarisé des modèles et des raisonnements économiques complexes Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelle chance et quel bonheur d’avoir échangé avec lui quand j’étais étudiant.
Sa vision et son intelligence vont manquer dans cette période des plus complexes Alors merci Monsieur le professeur.
Pensées pour ses proches
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Daniel Cohen nous a quittés : quelle tristesse. Un économiste tellement passionnant comme en témoigne son livre Homo Numericus. Quelle fine analyse et quel sens de la pédagogie. Vous allez nous manquer. Toutes nos condoléances à ses proches.
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