« J’avais un environnement très riche » : à Rennes, l’adolescent caché depuis sa naissance sort du silence

« J’avais un environnement très riche » : à Rennes, l’adolescent caché depuis sa naissance sort du silence
« J’avais un environnement très riche » : à Rennes, l’adolescent caché depuis sa naissance sort du silence


Un signalement des soignants de l'hôpital de Rennes avait donné l'alerte. (Illustration) Google Maps

© Google Maps Un signalement des soignants de l’hôpital de Rennes avait donné l’alerte. (Illustration) Google Maps


Depuis le déclenchement de cette affaire, l’adolescent ne s’était jamais exprimé sur les accusations de maltraitance à l’encontre de sa mère. Une femme qui s’était vue retirer la garde de son fils en juillet 2022 avant d’être mise en examen, le 15 mai dernier. Son fils, qui vit depuis onze mois dans un foyer de l’aide sociale à l’enfance, nie toutes ces accusations. « Je suis très triste d’être loin de ma maman, confie-t-il au Figaro. Au foyer, je suis anxieux et sur mes gardes… Je n’attends qu’une chose, c’est de la retrouver ». Le garçon décrit son ancienne habitation comme « un logement comme un autre, avec des affaires entassées à droite à gauche ». Il dormait dans ce qu’il représente comme « un salon-chambre », tandis que sa mère s’installait « un futon dans la salle de bains ». Son aspect physique avait alerté les médecins Le garçon avait quitté le domicile familial après une visite à l’hôpital en juillet 2022, qu’il explique par « une réaction allergique à une pastille pour la gorge ou à des fruits secs ». Les soignants avaient noté un « état de santé général très dégradé » couplé à une situation de maigreur : il pesait alors 27 kg pour une taille d’1,47 mètre, d’après le parquet de Rennes. À cela s’ajoutaient du retard dans ses vaccins, sa non-scolarisation, plusieurs carences ainsi que des problèmes d’élocution. « Je pèse entre 28 et 33 kilos mais j’ai toujours mangé à ma faim », affirme-t-il au Figaro. « À la maison, si j’avais un petit creux, je pouvais prendre ce que je voulais. Surtout de la viande des grisons et du fromage de chèvre, j’adore ça », poursuit-il avant de déplorer ses nouvelles conditions de vie : « Depuis que je suis au foyer, c’est tout l’inverse. La qualité de la cantine est déplorable. Je dois acheter ma propre nourriture avec l’argent que ma mère me donne quand on se voit ». « Je n’ai jamais vécu reclus » L’adolescent défend son mode de vie passé : « Vu comme ça, on pourrait croire que je vivais comme un vampire. C’est absolument faux ! Je n’ai jamais vécu reclus. Je participais à des tournois de cartes Pokémon, par exemple. C’est dans ce genre d’endroits que je me suis fait des copains de mon âge », relate le jeune homme qui vante un « environnement très riche » agrémenté de visites chez « des antiquaires » et « des libraires ». Des activités qu’il déclare aimer. Alors que l’adolescent n’a jamais été scolarisé, ce qui est pourtant obligatoire en France de 3 à 16 ans, le Figaro note qu’il « s’exprime sans aucune difficulté, dans un vocabulaire semblant bien plus riche et varié que celui des adolescents de son âge ». Sa mère avait opté pour une éducation à domicile, sans jamais avoir demandé ni obtenu l’autorisation nécessaire. « Un futur incertain » Il vit son placement en foyer comme une expérience douloureuse marquée par « le racket, les violences et les insultes des autres enfants », regrette le jeune de 14 ans qui « préfère rester dans sa chambre et lire des livres » afin d’éviter les humiliations. Il déclare ne pas comprendre « où est la protection de l’enfance dans cette histoire » et « entrevoit un futur incertain », le foyer étant « une fabrique de l’échec ». La mère est placée sous contrôle judiciaire depuis le retrait de la garde de son enfant dans l’attente de son procès, prévu le 5 octobre. Visée par une enquête pour « soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant », ainsi que pour « privation de soins ou d’aliments », elle encourt jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. voirenimages.net vous produit ce texte qui aborde le thème «  ». Le but de voirenimages.net étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet «  », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet «  ». Alors, consultez régulièrement notre blog.