C’est elle qui s’était prononcée en faveur d’un retour en France d’Hugo Auradou et d’Oscar Jégou ; elle qui avait fait part de ses « doutes » sur l’enquête et le déroulé des faits ; elle, encore, qui dans un réquisitoire, avait évoqué des faits possiblement « réinterprétés » au fil des jours par la plaignante. C’est peu dire qu’Orieta Daniela Chaler, la procureure cheffe de l’unité de poursuite des crimes contre l’intégrité sexuelle de Mendoza, en Argentine, a peu goûté la demande de récusation déposée contre elle par O., la femme qui a porté plainte pour viol contre les deux rugbymen français.