MONTRÉAL – Kaiden Guhle n’a pas cherché d’excuses. Il n’avait pas d’arguments pour défendre son geste à l’endroit de Travis Konecny, des Flyers de Philadelphie, et il a accepté sa suspension d’un match sans broncher.
Guhle a parlé de cette très rare crampe au cerveau de sa part après l’entraînement des Canadiens, lundi, sur la glace du Centre Bell.
« Je voulais protéger un coéquipier, a-t-il dit. J’ai réagi sous le coup des émotions. Quand je regarde cette scène, je peux dire que ce n’était pas la décision la plus intelligente. Je ne souhaitais pas obtenir une suspension. Tu ne peux pas agir de cette façon en étant au banc des joueurs. J’ai eu une discussion avec la LNH à ce sujet. J’apprendrai de cette leçon. »
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Lors de son entretien avec George Parros et le département pour la sécurité des joueurs de la LNH, Guhle a argué qu’il n’avait pas d’intentions malicieuses.
« J’ai simplement dit à la ligue que je ne cherchais pas à blesser mon rival (Konecny). Je n’avais pas de mauvaises intentions, a-t-il répliqué. Je voulais juste qu’il s’éloigne de mon coéquipier (Juraj Slafkovsky). C’est tout ce que je pouvais dire.
« C’était nouveau pour moi de vivre ce processus (l’audience téléphonique), a-t-il poursuivi. Je pense que je n’avais jamais été suspendu dans ma vie, sauf à un jeune âge dans le hockey mineur. Depuis dix ans, je n’avais pas connu ça. J’ai fait plusieurs appels lors de cette journée. »
Suspendu pour la visite des Hurricanes de la Caroline samedi à Montréal, Guhle avait assené un coup de bâton à Konecny alors qu’il se retrouvait au banc de son équipe dans les dernières secondes de la deuxième période.
Le numéro 21 le savait déjà, mais il n’oubliera maintenant pas un principe de base lors d’un match de hockey. Tu ne peux pas frapper un rival quand tu te retrouves au banc des joueurs.
« C’est un cinglage qui vient de lui coûter cher, a résumé Martin St-Louis. Ça fait partie de l’expérience et de l’apprentissage pour Kaiden. »
Guhle n’avait pas aimé que Konecny, l’une des bonnes pestes au sein de la LNH, se chamaille avec Slafkovsky.
« Oui, ça partait de son altercation avec Slaf, a-t-il expliqué. Konecny m’avait frappé un peu plus tôt dans le match, mais c’était une mise en échec parfaitement légale. Slaf est un premier choix au total, il est le plus jeune joueur de notre équipe. Je voulais passer un message et dire de le laisser tranquille. »
Avant sa suspension, Guhle avait amassé cinq points (un but, quatre passes) à ses trois derniers matchs en plus de maintenir un différentiel de +6. Il jouait du bon hockey à la droite de son partenaire le plus régulier des derniers mois, Mike Matheson.
Une robustesse en équipe
Avec une jeune équipe, le CH a encore une identité à développer.
« On ne joue pas avec des gants blancs, on a besoin d’une robustesse d’équipe, a noté St-Louis. On en parle. On a des joueurs pour qui cet élément est plus facile, ça fait partie de leur ADN. Mais la robustesse, ça doit être contagieux. Nos plus petits joueurs jouent avec du courage, ils ne jouent pas avec des gants blancs. C’est un jeu qui doit être physique. »
Anderson : construire pour l’an prochain
Josh Anderson n’a pas marqué à ses 12 derniers matchs. Il n’a qu’un seul but à ses 28 derniers matchs. Et il n’a que 8 buts et 10 passes en 69 matchs cette saison.
On l’a écrit plus d’une fois. Anderson a une saison pénible et il a traversé plusieurs périodes noires depuis le début du calendrier.
« Je crois que dernièrement, nous jouons du bon hockey au niveau de l’équipe malgré un horaire difficile, a mentionné Anderson. Nous avons signé trois victoires d’affilée avant le match contre les Hurricanes. Pour moi, je veux connaître une bonne fin de saison. J’ai besoin de faire les bonnes choses et revenir à mon style de jeu en misant sur ma rapidité et ma robustesse. Je dois garder les choses simples. »
Aux yeux de St-Louis, cette saison 2023-2024 d’Anderson rentre dans la catégorie des anomalies.
« L’effort est là, les intentions aussi, a répliqué l’entraîneur-chef. C’est une saison difficile pour lui. Il s’attend à plus. Il a eu de la malchance aussi. C’est parfois difficile mentalement. Il a besoin de regagner de la confiance pour bien se sentir au cours de l’été. Nous connaissons Josh. Il peut marquer des buts dans cette ligue. C’est un marqueur de 20 buts. Il n’a pas oublié comment marquer des buts. »
À un salaire moyen de 5,5 millions $ pour les trois prochaines saisons, Anderson aura besoin de rebondir pour redevenir un investissement intéressant pour Kent Hughes et Jeff Gorton.
Au mois de janvier, le Tricolore parlait d’une saison terminée pour Christian Dvorak. Mais ce plan pourrait changer. Le centre a participé à un autre entraînement complet avec ses coéquipiers, portant un chandail rouge lui permettant les contacts.
Dvorak a subi une déchirure du grand pectoral. Il n’a pas joué depuis le 30 décembre.
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