Si les psychologues et les psychiatres ont annoncé une montée en flèche du stress et de l’anxiété chez leurs patients suite à l’annonce de la dissolution, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les marchés financiers ? Après tout, ces derniers ne sont que l’expression de l’intervention d’investisseurs professionnels, voire particuliers, tout aussi humains que vous et moi. Mais le hic dans cette histoire, c’est que la poussée de fièvre électorale française et l’incertitude qui l’accompagne ont ou auront des effets très concrets sur ces marchés et par voie de conséquence sur notre vie quotidienne. Oui, c’est vrai, un grand nombre d’entre nous ne s’en rend pas compte et pourtant, les premières conséquences délétères sont déjà là. Tiens, prenez la Bourse de Paris. Suite à sa chute de la semaine dernière, elle vient de perdre sa première place en Europe pour se retrouver à nouveau derrière Londres. Et dire qu’il y a pourtant aussi des élections au Royaume-Uni. Seulement leur issue semble beaucoup inquiéter les marchés. Des actions françaises en baisse, ce sont moins de dividendes pour les actionnaires mais aussi de moins bonnes performances pour les produits de placement en actions. Peut-être en détenez-vous au travers de vos fonds d’épargne salariale, de votre assurance-vie ou de votre Plan d’Epargne Retraite ? Et puis, des dividendes en moins, ce sont aussi des recettes fiscales plus faibles et donc moins de budget pour l’état. L’état français justement a de moins en moins la cote sur les marchés d’obligations internationales. Celui dont le ratio dette/PIB atteignait déjà 111% vient de voir son spread par rapport à l’Allemagne dépasser les 80 points de base. Autrement dit, les 53,6% d’investisseurs étrangers qui détiennent de la dette tricolore exigent désormais d’être payés plus chers qu’auparavant. Ce qui n’est pas du tout bon pour nos comptes publics et notre capacité future à emprunter. Sans compter que les fameux CDS (credit default swap) sur la France bondissent eux aussi. Ce qui signifie que les investisseurs sont en train de se protéger contre un risque de faillite de l’état français. Vous l’aurez compris, déjà bien entamé par notre culture de la dette (vieille de 50 ans !), notre crédit vis-à-vis des marchés financiers se dégradent chaque jour un peu plus. Et c’est nous, de manière directe ou indirecte qui en subiront les conséquences à plus ou moins long terme. Souvenons-nous que la charge de la dette représente déjà le deuxième poste de dépenses de l’état français. Au moment même où nous aurions certainement besoin de ces 50 à 60 milliards d’euros pour financer la transition écologique et redonner de l’allant à nos services publics… De quoi faire donner de sacrés maux de tête aux futurs élus.
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