La Corée du Nord échoue à mettre en orbite son premier satellite espion

La Corée du Nord échoue à mettre en orbite son premier satellite espion
La Corée du Nord échoue à mettre en orbite son premier satellite espion

Le régime nord-coréen a reconnu, ce mercredi, qu’il avait échoué à placer en orbite le satellite militaire espion qu’il développait depuis des années afin d’améliorer sa surveillance des armées américaine et sud-coréenne . Le lanceur transportant le nouvel appareil, baptisé « Malligyong-1 », a décollé à 6 h 27, heure locale, depuis la base de lancement de Sohae, au nord du pays, mais son ascension a été rapidement interrompue par un dysfonctionnement de son second étage.

Après quelques minutes de vol, la fusée et sa cargaison sont ainsi retombées dans les eaux de la mer Jaune à environ 200 km au large de l’île d’Eocheong, à l’ouest de la Corée du Sud. « L’administration nationale du développement aérospatial va mener une enquête et une analyse détaillées des graves défauts observés lors du lancement du satellite et proposer rapidement des mesures scientifiques et technologiques pour y remédier », a reconnu l’agence de presse du régime nord-coréen, avant d’assurer que le pays allait tenter un autre lancement dès que possible.

Confusion en Corée et au Japon

S’il a échoué, le tir a tout de même semé la confusion dans plusieurs villes sud-coréennes , dont Séoul, ainsi que dans la préfecture d’Okinawa, tout au sud du Japon. Les systèmes d’alerte, déployés pour prévenir la population de possibles attaques nord-coréennes, ont été activés au petit matin et ont provoqué le hurlement anxiogène des sirènes ainsi que l’envoi de messages d’urgence sur les smartphones appelant les habitants à se préparer à une éventuelle évacuation. Les deux gouvernements, qui ont condamné le tir, ont ensuite levé leurs alertes respectives. Personne n’a été blessé.

Après le lancement, l’état-major interarmées de la Corée du Sud a annoncé que ses militaires avaient immédiatement lancé une mission de récupération des éléments de la fusée nord-coréenne. En début d’après-midi, plusieurs composants avaient déjà été repêchés par les équipes de Séoul, qui vont maintenant pouvoir étudier le niveau de complexité du satellite espion nord-coréen ainsi que ses technologies embarquées.

Plusieurs échecs

Pyongyang, qui a déjà placé, sans grand succès, des satellites d’observation de la Terre en orbite en 2012 et en 2016 – ils ont cessé d’émettre peu après leur arrivée en orbite -, travaille depuis des années à la conception d’un satellite espion capable de lui fournir des images précises des éventuels mouvements de troupes ou de matériels des autres armées de la région que la dictature considère comme autant de menaces pour sa survie.

Mi-avril, lors d’une visite du site de développement du satellite, Kim Jong-un, le leader du régime, avait lui-même donné le feu vert pour le lancement du nouvel appareil de surveillance. Expliquant que le pays devait réagir à l’intensification des « manoeuvres de confrontation » contre le Nord lancées, selon lui, par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

voirenimages.net vous produit ce texte qui aborde le thème «  ». Le but de voirenimages.net étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet «  », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet «  ». Alors, consultez régulièrement notre blog.