Son arrivée au CHU de Toulouse provoque une levée de boucliers.
Un étudiant en 6ᵉ année de médecine doit être affecté comme interne dans le service de radiologie.
Il y a quelques mois, le jeune homme a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur deux jeunes femmes.
Les soignants du CHU de Toulouse sont en colère. Un étudiant en médecine, poursuivi pour agression sexuelle, intégrera bien un service de radiologie dans moins de trois semaines. « Cette affaire est plus que sinistre, ça représente une dangerosité. Surtout, c’est pour les femmes qui ont été victimes de cet étudiant une forme d’impunité qui est insupportable », s’insurge Pauline Salingue, éducatrice spécialisée et déléguée syndicale CGT.
« L’idée même de l’imaginer dans une pièce seule (…) avec des femmes, ça me dégoûte.
« L’idée même de l’imaginer dans une pièce seule (…) avec des femmes, ça me dégoûte.
Justine, victime présumée d’agression sexuelles
En mars dernier, l’homme de 26 ans a été condamné à cinq ans de prison avec sursis pour des agressions sexuelles commises entre 2017 et 2020 à Tours lors de soirées festives. Le parquet a fait appel pour demander une peine plus sévère. En attendant, il est à nouveau présumé innocent et libre de reprendre ses études. Avant son jugement, il avait poursuivi des stages dans différents services hospitaliers dont gynécologique. Contacté par TF1, l’avocat de l’interne n’a pas souhaité accorder une interview.
Justine est l’une des victimes présumées de l’interne en médecine. Elle raconte : « Moi, depuis quatre ans, j’essaie juste de survivre. Je suis en mode survie clairement et je trouve ça injuste. Je suis assez impuissante : qu’est-ce que je peux faire ? J’ai déjà tout fait », avance-t-elle. Elle ne comprend pas qu’il puisse encore exercer. « L’idée même de l’imaginer dans une pièce seule, des pièces qui sont souvent obscures, avec des femmes, ça me dégoûte. Ça me dégoûte parce que je sais ce que j’ai vécu, je sais qui il est », poursuit-elle.
Mais rien n’empêche l’étudiant de continuer son cursus à Toulouse. L’université et la direction de l’hôpital ont refusé nos demandes d’interview et ont adressé un communiqué : « N’ayant fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire à ce jour, il n’est pas possible légalement de l’empêcher de s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur et de poursuivre sa formation », peut-on lire.
Pour maître Marc Morin, l’avocat des plaignantes, c’est un dysfonctionnement universitaire. « La faculté de médecine de Tours, ensuite la faculté de médecine de Limoges, n’ont pas jugé utile de faire une procédure disciplinaire. Et là, c’est particulièrement grave parce que c’est mettre délibérément en danger les autres étudiants », affirme-t-il. Car une commission disciplinaire pourrait interdire au jeune homme de poursuivre ses études dans une université publique française et donc son internat en hôpital.
Alors pourquoi aucune n’a été ouverte au moment des faits ? L’université de Tours reconnaît une erreur. Face à l’émoi suscité par le possible retour de l’interne, elle a lancé une procédure cette année, soit quatre ans après les plaintes. Elle est toujours en cours.
voirenimages.net vous produit ce texte qui aborde le thème « ». Le but de voirenimages.net étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « ». Alors, consultez régulièrement notre blog.