Le distributeur d’un documentaire sur Roman Polanski s’estime censuré par les cinémas

Le distributeur d'un documentaire sur Roman Polanski s'estime censuré par les cinémas
Le distributeur d'un documentaire sur Roman Polanski s'estime censuré par les cinémas
Le réalisateur est à l’affiche de Promenade à Cracovie, un documentaire sur les ghettos polonais et la Shoah, qui sortira dans deux salles en France le 5 juillet. THOMAS SAMSON / AFP

Le film, dans lequel le réalisateur raconte son enfance dans le ghetto de Cracovie, n’est programmé que dans deux salles. En raison de la réputation du réalisateur accusé d’agressions sexuelles explique ARP France.

Roman Polanski, héros d’un documentaire sur la Shoah en Pologne : le projet était audacieux. Dans Promenade à Cracovie, Mateusz Kudla et Anna Kokoszka-Romer filment les déambulations du cinéaste et d’un ami, le photographe Ryszard Horowitz, à Podgórze, où les nazis vont enfermer des milliers de juifs à partir de mars 1941. Les deux hommes se remémorent les mois passés dans ce qu’on appellera le ghetto juif de Cracovie. Histoire tragique à l’issue de laquelle le réalisateur perdra sa mère et sa grand-mère, déportées à Auschwitz.

Promenade à Cracovie, dont la date de sortie a été fixée au 5 juillet, n’est programmé que dans deux salles en France. Selon sa distributrice, les exploitants de salles refusent de le projeter en raison des affaires touchant Roman Polanski, accusé à plusieurs reprises d’agression sexuelle et de viol et condamné en 1977 pour avoir drogué puis violé une adolescente de 13 ans.

«Un refus de voir le film»

«Ce que je constate, c’est d’abord un refus de voir le film. Il y a plein d’exploitants qui nous disent “C’est Polanski on ne veut pas le voir”», a témoigné Michèle Halberstadt, directrice générale d’ARP France et distributrice du film, sur le plateau de C à vous. Elle explique également avoir le plus grand mal à convaincre des journalistes de venir voir le documentaire en projection presse.

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Malgré les accusations à l’encontre du cinéaste – et les polémiques qu’a provoqué son prix de meilleur réalisateur pour J’accuse aux César, en 2020 -, Michèle Halberstadt estime qu’ «on peut être ému par le passé de quelqu’un et voir qu’il y a un problème sur son présent.» Avant de préciser qu’en tant que femme et juive, elle se considère est en bonne position pour défendre ce film.

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