Un citoyen de Saint-Maurice a du mal à obtenir un rendez-vous médical à travers le Guichet d’accès à la première ligne (GAP). Il se bute à un manque de disponibilité à la clinique située dans le secteur qu’il lui est assigné, alors que des places sont disponibles dans une clinique tout près de chez lui, mais à laquelle il n’a pas accès en raison des règles des autorités de la santé.
Il y a plusieurs semaines, Mathieu Roberge a contacté le GAP pour une blessure cervicale qui lui cause des problèmes; il est d’ailleurs en arrêt de maladie pour cette raison. Il s’est présenté deux fois à l’urgence en raison de ses douleurs, mais il avait aussi besoin d’un suivi avec un médecin.
N’ayant pas de médecin de famille, il a contacté le GAP, le service gouvernemental destiné aux patients orphelins.
Après de multiples essais, Mathieu Roberge a finalement réussi à obtenir un rendez-vous le 14 juillet dernier au Centre multiservices de santé et de services sociaux (CSS) Cloutier, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, à 10 minutes de chez lui, mais la réjouissance a été de courte durée.
[L’agente] m’a appelé deux minutes après pour me dire qu’elle devait annuler mon rendez-vous, parce que je n’habitais pas à Trois-Rivières et que la clinique allait tout simplement me virer de bord
, a-t-il expliqué.
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Des patients attribués à des territoires précis
Le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) est divisé en huit Réseaux locaux de services (RLS).
Par courriel, le CIUSSS MCQ explique que les rendez-vous du GAP sont attribués à une clinique située dans le même réseau local de service (RLS) que l’usager afin de respecter la mission de ces établissements
et qu’uniquement en cas d’urgence, un patient pourrait être transféré dans l’un des huit autres réseaux.
Un rendez-vous était disponible à la clinique du secteur Cap-de-la-Madeleine, tout près de chez Mathieu Roberge, mais il ne pouvait pas y avoir accès.
Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger
Mathieu Roberge, qui se trouve dans le RLS de la Vallée-de-la-Batiscan, se voit donc dans l’obligation d’attendre une disponibilité à la clinique de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, alors qu’il y avait une place à Trois-Rivières, à moins du double de temps de déplacement.
Une fois qu’on a traversé tout le processus, décrit les douleurs, et tout ça, et qu’on est rendu au moment de prendre un rendez-vous, il n’y a jamais de place à ce CLSC-là [Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Batiscan]
, constate-t-il.
Mathieu Roberge précise qu’il est ouvert à faire plus de route afin d’obtenir l’aide dont il a besoin. Il serait prêt à aller jusqu’à Shawinigan, par exemple, mais ce n’est pas possible à travers le GAP.
Le CIUSSS précise que le nombre de plages réservées aux usagers du GAP est calculé au prorata selon le nombre d’inscriptions collectives, et ce, pour chaque clinique et GMF
. Il nous a dirigé vers les différents GMF et cliniques pour connaître le nombre exact de plages disponibles dans les lieux de dessertes.
Grâce à son réseau de connaissances, et non grâce au GAP, Mathieu Roberge a finalement réussi à consulter un médecin.
2:11Le reportage d’Edouard Dubois
Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger
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