Le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau (ex-Les Républicains, LR) est renvoyé en correctionnelle pour « diffamation » envers la direction d’un festival d’art burlesque, ArcomiK, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès du plaignant, puis du cabinet du maire.
L’affaire, qui sera évoquée le 4 février 2025 devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, n’a aucun lien avec le chantage à la « sextape » qui agite sa ville depuis août 2022 et qui lui a valu une triple mise en examen pour chantage, détournement de fonds publics et association de malfaiteurs, selon les informations de l’AFP.
Le maire et président de la métropole de Saint-Etienne sera jugé en même temps que son adjoint à la culture, Marc Chassaubéné, mis en examen comme lui pour « diffamation publique envers un particulier », pour des propos tenus en conseil municipal et retransmis en direct sur le site Internet de la ville le 22 janvier 2022, toujours selon les mêmes sources.
Le festival privé de subventions depuis 2022
Lors des débats, M. Chassaubéné avait annoncé « la fin d’une longue histoire odieuse de chantage, qui joue de manière éhontée sur la réalité des difficultés sociales, de la nécessité de l’enrichissement culturel » après des questions de l’opposition sur la suspension des subventions municipales à ce festival.
Il avait aussi évoqué des « dérives » imputables à son « directeur prestataire » évoquant un fonctionnement « opaque », des « copinages malsains ». Le directeur artistique d’ArcomiK, Farid Bouabdellah, avait alors décidé d’attaquer en diffamation le maire et son adjoint.
Quoique privé depuis 2022 des subventions de la mairie et de la métropole stéphanoise (69 000 euros sur un budget de près de 300 000 euros), le festival se prépare à ouvrir sa 21e édition le 22 février prochain, avec des têtes d’affiche comme Anne Roumanoff.
« Pas une preuve d’un chantage »
Englué depuis de longs mois dans l’affaire de chantage à la « sextape » révélée par Mediapart, M. Perdriau s’est à nouveau dit « déterminé à poursuivre jusqu’à son terme [sa] mission de maire ». « Il n’existe pas une preuve d’un chantage contre quiconque et pour cause il n’existe aucun chantage », a assuré celui qui avait été réélu pour six ans lors des dernières élections municipales de 2020, sous l’étiquette LR.
Au cœur du scandale, son rôle possible dans le tournage, en janvier 2015, et l’utilisation d’un enregistrement vidéo dans lequel on voit son ex-premier adjoint centriste, Gilles Artigues, se faire masser par un escort boy dans une chambre d’hôtel.
Lâché par la direction des Républicains, vilipendé par ses opposants, mais aussi par certains de ses alliés politiques, l’élu de 51 ans s’est mis en retrait de la métropole, mais conserve la majorité à la ville, dont il a pris les rênes en 2014 avec le soutien de l’homme qui l’accuse désormais de chantage, l’UDI Gilles Artigues.
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