La plateforme d’apprentissage des langues Babbel a classé les pays en fonction de leur détermination.
Il suffit de regarder les résultats pour évaluer le niveau en langues étrangères d’un pays. Le taux de bilinguisme, par exemple. On constate que 60% des Suédois maîtrisent parfaitement une deuxième langue en plus de leur langue maternelle. Un exploit qui, par comparaison, alourdit le bilan français. Un article du magazine hebdomadaire britannique The Spectator s’est ainsi amusé ce 29 janvier de notre pauvre niveau d’anglais. Chaque mois, rapporte-t-il, on relève 14 000 recherches sur Google Translate dans l’Hexagone pour savoir comment dire «bonjour» dans la langue de Shakespeare.
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La faiblesse des résultats objectifs est cependant allégée par une étude originale de Babbel. La première plateforme au monde d’apprentissage des langues s’est en effet lancée dans l’analyse des statistiques relatives à… la motivation des utilisateurs. Verdict : la détermination des Français à se lancer dans la maîtrise des langues étrangères est remarquable.
L’Italie en tête
Comment est-ce possible d’évaluer un critère aussi subjectif que celui de la motivation? Babbel a cherché à identifier des « super-apprenants » : c’est-à-dire ceux qui suivent un ratio de 60% de leçons et 40% de révisions. Et la situation géographique semble avoir un rôle à jouer. Il ressort de l’étude que certains pays sont plus propices à l’apprentissage des langues que d’autres.
L’Italie arrive ainsi en tête du classement, suivi de près par la France. Suivent respectivement le Canada, l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne et le Royaume-Uni. La France obtient la première place en ce qui concerne la « détermination ». Selon Babbel, elle a « la particularité d’être le pays où l’on se fixe le plus d’objectifs ».
Le succès des podcasts
Les Italiens sont ainsi les apprenants les plus actifs, avec en moyenne sept activités d’apprentissage par jour sur la plateforme, mais également les plus réguliers pendant les 20 premiers jours. Enfin, ils écoutent plus de contenus audios et de podcasts d’apprentissage que n’importe quelle autre nationalité.
Le palmarès crée la surprise, car les Italiens sont connus pour leur monolinguisme. Mais cette faiblesse n’est-elle pas justement la source de leur motivation ? Comme l’explique dans un communiqué Todd Ehresmann, linguiste et responsable du contenu pédagogique chez Babbel, « ne pas vouloir faire partie des Européens qui parlent mal anglais est une motivation bien plus forte que de vouloir maîtriser le vocabulaire des prochaines vacances pour pouvoir commander au restaurant ». Et de rappeler en effet que « l’Italie se situe en bas de l’échelle en ce qui concerne la maîtrise de l’anglais ».
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