Nombreuses sont les requêtes sur Google en matière d’orthographe. Certaines sont plus fréquentes que d’autres. Florilège.
Autrefois, on avait le Bescherelle à portée de main lorsqu’un doute nous saisissait. On prenait notre fidèle dictionnaire pour éclairer notre lanterne. Désormais, on va dans la barre de recherche de Google lorsque nous hésitons sur un mot ou une expression avant d’envoyer un courriel professionnel. Après tout, il s’agit de ne pas perdre en crédibilité ! On a tous hésité un jour ou l’autre sur la présence d’une double consonne dans un mot ou sur la présence du «s» quand il s’agit d’employer l’impératif. La rédaction fait le point sur les six requêtes qui reviennent le plus souvent.
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«Je serai ravie» ou «je serais ravie»
«Je serais ravie de vous rencontrer !» Il suffit de changer la conjugaison du verbe «être», et le sens de la phrase n’est plus le même. Si la formule paraît polie, voire joviale, et a le don de nous rendre accueillant aux yeux de notre interlocuteur, il faudra redoubler d’attention lorsqu’on l’écrira. Car écrire «je serai» au futur rend la phrase plus directive tandis que lorsqu’on la met au conditionnel avec «je serais», on laisse la possibilité à celui qui nous lit de nous rencontrer… ou pas.
«Peut-on» ou «peux-t-on»
La réponse peut paraître simple. Et pourtant il s’agit d’une des requêtes les plus formulées par les internautes. On rappellera que la forme conjuguée à la troisième personne du singulier du verbe «pouvoir» est «peut» : il/elle/on peut. Lorsqu’on inverse le sujet et le verbe pour former une phrase interrogative, la terminaison ne change pas. On écrit : «Peut-on». En revanche, la forme conjuguée avec «peux» correspond à la première personne du singulier du présent de l’indicatif. La confusion vient peut-être du changement lorsqu’on la met à la forme interrogative : «puis-je ?», où effectivement il y a transformation de la terminaison.
«Autant pour moi» ou «au temps pour moi»
Cette question est probablement celle qui divise le plus les Français. «Vous écrivez “autant pour moi” ou “au temps pour moi” ?», demandez-vous à votre équipe. Attendez-vous à voir fleurir un sourire sur le visage de votre responsable hiérarchique : «À ton avis ?» Votre réponse fuse, hésitante : «Autant pour moi ?». Détrompez-vous, il s’agit d’«au temps pour moi». L’adverbe «autant» s’emploie pour marquer une égalité entre deux quantités ou deux valeurs. S’il est impossible de définir précisément l’origine de cette expression, elle est probablement issue du langage militaire. On y trouve en effet l’expression «au temps !» qui se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début «au temps pour les crosses». «De ce sens de “c’est à reprendre”, on a pu glisser à l’emploi figuré», avance l’Académie française. Si la graphie «autant pour moi» est courante de nos jours, rien ne permet cependant de la justifier.
«Balade» ou «ballade»
«Ça te dit de faire une balade ?», proposez-vous à une amie par texto. Puis, vous vous demandez si ce mot ne comporte pas deux «l». Vérification faite après un tour sur Google, vous saurez désormais que, pour faire la différence entre ces deux mots aux sonorités similaires, il suffit de se souvenir que la paire d’«l» (ailes) convient mieux à la «ballade», cette œuvre poétique ou musicale qui peut nous emmener au septième ciel. Alors que la «balade», au sens de promenade, est plus terre à terre… Les moyens mnémotechniques sont précieux pour se rappeler les subtilités de notre belle langue, n’est-ce pas ?
«À toute fin utile» ou «à toutes fins utiles»
La définition de cette locution, qu’on rencontre souvent dans les courriels professionnels, est la suivante : elle signifie «par précaution», «pour que cela serve éventuellement» ou encore «dans l’éventualité où cela serait utile». L’expression est synonyme de «au cas où», mais permet d’habiller davantage notre expression. Les dictionnaires recommandent de l’écrire au pluriel : «Je vous laisse le compte rendu ouvert, à toutes fins utiles». Mais pourquoi au pluriel ? La fin désigne un «point auquel s’arrête quelque chose» ou «un moment, un instant auquel s’arrête un phénomène, une action, une période», cependant elle peut avoir plusieurs finalités. C’est pourquoi on met toujours cette locution au pluriel.
«Profites-en» ou «profite-en»
On le sait, lorsqu’on utilise la deuxième personne du singulier du présent de l’impératif les verbes du premier groupe se terminent toujours par un «-e». On écrira donc : «Écoute-moi !», «commence tes devoirs !», «joue avec ton frère !». Il existe cependant une exception à la règle. L’Académie rappelle que, pour des raisons d’euphonie, on ajoutera un «s» à ces formes lorsqu’elles sont suivies des pronoms adverbiaux : «en» et «y». On les lie au verbe avec un trait d’union comme ce qui suit : «Vas-y», «profites-en», «chantes-en nous une».
Alors, connaissiez-vous toutes les règles ?
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