L’année dernière, la loi influenceurs a été adoptée à l’unanimité par le Sénat. Ainsi, depuis le mois de juin 2023, le métier d’influenceur est mieux encadré, ne laissant plus la place aux dérives alarmantes auxquelles s’adonnaient certains d’entre eux. Comme l’affirmait le député PS/Nupes Arthur Delaporte, “la loi de la jungle, c’est fini”.
Dès l’adoption de la loi, les sanctions sont tombées. Effectivement, la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) n’a pas perdu une seule seconde pour épingler les influenceurs qui n’étaient pas dans le droit chemin. Désormais, les placements de produits pour les paris sportifs, les compléments alimentaires ou encore la médecine esthétique sont prohibés. Lorsqu’un influenceur fait la promotion d’un produit, il doit s’assurer de son intégrité au risque d’écoper de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros.
Depuis plusieurs jours, certains influenceurs font preuve d’un changement qui ne passe pas inaperçu : ils parlent en anglais dans leurs stories sur les réseaux sociaux, comme Instagram, TikTok ou Snapchat, lorsqu’il est question de placement de produits. L’idée serait, bien sûr, d’élargir leur audience mais, éventuellement, d’échapper aux restrictions légales françaises. Si ces créateurs de contenus entendent bien passer entre les mailles du filet de la DGCCRF, ce n’est pas aussi simple…
Audience française, loi française
Les influenceurs comme Jazz Correia ou encore Soukaina ont récemment décidé de passer à l’anglais dans leurs stories pour faire leurs placements de produits. Selon la candidate de télé-réalité Maïssane, ce n’est pas sans raison. Effectivement, si l’audience de ces créatrices de contenus est internationale, elles n’ont pas à se soumettre à la législation. Dans ce sens, elles pourraient, par conséquent, se passer de préciser lorsqu’il s’agit d’une collaboration commerciale.
Un changement qui serait donc, semble-t-il, stratégique. Mais il n’est pas aussi facile de duper la DGCCRF. Interrogée par nos confrères du Journal du Geek, l’autorité française affirme que ce n’est pas une méthode efficace pour lui échapper.
Une simple étude d’audience permet de connaître précisément le public des influenceurs. La DGCCRF peut, ainsi, rapidement se faire une idée de la véritable audience, majoritairement française, de ces créateurs de contenus qui ont récemment décidé de passer à l’anglais. La DGCCRF est assez claire : à partir du moment où le public est français, l’influenceur est soumis à la loi française. Ils auront beau parler en anglais, en italien ou dans n’importe quelle langue, ou vivre dans un autre pays que l’Hexagone, ils devront impérativement se plier à la DGCCRF. Un point, c’est tout.
- Des influenceurs parlent maintenant en anglais lors de leurs placements de produits sur les réseaux sociaux
- En plus d’élargir leur audience, cela pourrait leur permettre d’échapper à la DGCCRF
- Mais les règles sont claires : si l’audience principale est française, ces influenceurs sont soumis au droit français
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