Trois personnalités ont officiellement affiché la couleur en se positionnant pour le poste de Premier ministre. Emmanuel Macron, lui, poursuit ses consultation à la recherche du profil « consensuel » idéal.
L’essentiel
- Emmanuel Macron affine sa réflexion concernant la composition du futur gouvernement. Une annonce pourrait être faite « autour du 15 août » concernant le nouveau Premier ministre, « sans exclure que ça puisse aller vite », après le Conseil des ministres convoqué le 12 août, confie un proche du président après du Parisien.
- Dans sa quête « d’un homme ou d’une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite », comme indiqué dans Le Monde la semaine dernière, plusieurs noms circulent, notamment positionnés à droite de l’échiquier politique français. Xavier Bertrand, Michel Barnier et Jean-Louis Borloo sont cités.
- Dans le même temps, l’ex-Premier ministre sous François Hollande, Bernard Cazeneuve pourrait s’inviter dans la discussion. Il pourrait cocher toutes les cases d’un chef de gouvernement « qui a de la bouteille », et coller avec « l’odeur de cohabitation » souhaité par le président de la République.
- À gauche, malgré le refus catégorique du chef de l’Etat après l’annonce de sa candidature par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets poursuit sa campagne avec plusieurs déplacements sur le terrain. Ce mardi, elle a décidé de révéler son homosexualité dans Paris Match : « Je veux dire qui je suis ».
En direct
<!– AMP-LIVE-REMOVE-ME –>
17:43 – Cazeneuve à Matignon, la caution « sociale-démocrate » de Macron ?
Le nom du futur Premier ministre n’est pas encore connu mais la liste des potentiels intéressés s’allonge. Récemment, c’est le nom de Bernard Cazeneuve qui circule. Il s’était d’ailleurs dit prêt à briguer ce poste sur LCI : « Je n’ai jamais refusé de mettre de la sagesse là où il y a de la déraison. S’il faut le faire de façon collective, je serai toujours prêt ». Il avait assuré que sa principale préoccupation est que « le pays ne bascule pas dans le déclassement, dans l’ingouvernabilité ». Pourquoi la piste Bernard Cazeneuve dépasse le stade de la rumeur ? Éléments de réponse dans notre article dédié, ci-dessous :
17:02 – « L’évidence, pour Matignon, c’est Bertrand »
« Xavier Bertrand coche toutes les cases : il incarne l’élu de territoire, très à l’écoute et capable de parler à la droite comme à la gauche. C’est un gaulliste social, qui a eu plusieurs expériences ministérielles, a une bonne connaissance de nos institutions et a beaucoup de respect pour les corps intermédiaires » déclare Bertrand Pancher, ex-président du groupe Liot à l’Assemblée nationale dans les colonnes du Point. « C’est son moment ! L’évidence, pour Matignon, c’est Bertrand », abonde Jean-Pierre Bataille, l’un de ses amis, toujours pour Le Point.
16:35 – Bertrand, le profil « qui a de la bouteille » tant désiré par Macron ?
« Je suis prêt à relever le défi », tels étaient les mots de Xavier Bertrand, au sujet d’une potentielle nomination au poste de Premier ministre, mardi 6 août dans les colonnes du Figaro. « Je suis préparé (…) Mon horizon, désormais, c’est 2025. Si on a un autre agenda en tête à Matignon, on échoue », confie-t-il. Officiellement candidat, l’ex-ministre sous Nicolas Sarkozy assure toutefois que « ce sera très compliqué » s’il venait à être appelé par Emmanuel Macron. « Il faudra du savoir-faire politique », confie un proche. Pour autant, le président de la région Hauts-de-France ne manque pas d’atouts pour intégrer Matignon. Tout savoir grâce à notre article dédié ci-dessous :
16:09 – Les municipales 2026 et la présidentielle 2027 peuvent-elles jouer contre Xavier Bertrand ?
Si Xavier Bertrand venait à être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, les députés LR seront-ils prêts à le suivre et à s’engager dans un gouvernement de coalition ? « Qu’il en veuille, c’est sûr. Mais il emmène qui avec lui ? Wauquiez ne le suivra jamais. Une poignée de LR et quelques Liot, ça ne fait pas avancer le schmilblick. Malheureusement, tout est figé parce que tout le monde a deux échéances en tête : les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027. Les socialistes et les écolos, par exemple, n’ont aucune envie de se griller pour 2026 en acceptant une coalition avec Bertrand » indique un conseiller élyséen auprès du Point.
11:48 – Lucie Castets (NFP) révèle son homosexualité
Candidate du Nouveau Front populaire pour le poste de Première ministre, la haute-fonctionnaire de 37 ans Lucie Castets a fait son coming out, publiquement, dans une interview accordée à Paris Match, mardi 6 août. « Je souhaite trouver un équilibre entre protéger ma famille, ma femme et notre enfant, et dire qui je suis », a-t-elle indiqué dans les colonnes du magazine. Un sujet sur lequel s’est clairement positionné le NFP dans son programme : « Mettre en œuvre un plan d’éradication des violences à l’encontre des personnes LGBTQI » et « étendre » leurs droits. Des mesures portées par Lucie Castets, toujours candidate à Matignon, malgré le refus catégorique d’Emmanuel Macron.
10:52 – Bertrand à Matignon ? Une « aberration » pour Lucie Castets (NFP)
Dans les colonnes de Sud Ouest, la candidate du Nouveau Front populaire Lucie Castets a qualifié la potentielle nomination de Xavier Bertrand (LR) à Matignon d' »aberration ». « Comment nommer un Premier ministre qui n’a pas de majorité et qui ne représenterait que lui-même ? » a-t-elle estimé. Pour rappel, La Droite républicaine (hors ciottistes), compte 47 députés à l’Assemblée nationale.
09:48 – Bertrand se positionne, Cazeneuve ne dit pas non
Depuis le début de la semaine, deux nouveaux candidats assumés au poste de Premier ministre ont émergé. D’abord, Xavier Bertrand, et c’est loin d’être une surprise. Le président LR de la région Hauts-de-France faisait l’unanimité dans les médias chez certains ministres démissionnaires de l’aile droite de la macronie, Gérald Darmanin, Aurore Bergé et Sabrina Agresti-Roubache en tête. Le principal intéressé s’est dit « prêt à relever le défi ».
En face, c’est Bernard Cazeneuve qui n’a pas hésité à se dire « toujours prêt » si le chef de l’Etat venait à faire appel à lui. L’ex-locataire de Matignon sous François Hollande avait quitté le PS en 2023, en désaccord avec l’alliance entre le Parti socialiste et LFI. Selon les informations du Parisien, Bernard Cazeneuve a récemment échangé avec le chef de l’Etat « qu’il avait déjà vu en toute discrétion à l’Elysée au printemps. Un profil qui pourrait tout à fait satisfaire la dimension consensuelle recherchée par Emmanuel Macron pour remplacer Gabriel Attal
<!– AMP-LIVE-REMOVE-ME –>
En savoir plus
Dans quel délai le nouveau gouvernement sera-t-il nommé ?
Emmanuel Macron a réclamé une « trêve politique » le temps des Jeux olympiques, alors que le gouvernement de Gabriel Attal a démissionné le 16 juillet. Le président de la République a estimé qu’aucun nouveau gouvernement ne serait nommé avant la « mi-août », préférant la « stabilité » le temps de JO de Paris 2024.
Compte-tenu de la composition de l’Assemblée nationale, le président de la République s’est fixé pour mission de trouver un Premier ministre capable de rassembler l’adhésion d’au moins 289 députés, pour assurer une stabilité. Il en va de même des ministres que ce dernier devra ensuite proposer. Le cas contraire, le nouveau gouvernement serait exposé dans son ensemble à une motion de censure qui, si elle était votée par plus de la moitié des élus, entrainerait le renversement de l’équipe ministérielle. Il faudrait donc tout recommencer.
Le problème, c’est qu’Emmanuel Macron va devoir ménager toutes les sensibilités, de gauche évidemment, du centre naturellement, mais aussi de droite. Si le NFP est arrivé en tête, le chef de l’État a déjà exclu de gouverner avec les députés LFI. Exit donc cette soixantaine d’élus, qui pourrait être compensée par la soixantaine de LR qui devraient à nouveau intégrer le palais Bourbon. Trouver des personnalités qui conviennent aux écologistes, socialistes, communistes, macronistes et républicains ne sera pas chose aisée. Sans parler des points programmatiques sur lesquels tout le monde devra se mettre d’accord. Les négociations s’annoncent encore longues et complexes. Autant dire que Gabriel Attal devrait faire du rab…
Alors, si le nom du remplaçant de Gabriel Attal commençait à prendre des allures de secret de polichinelle, le président de la République pourrait accélérer sur ce dossier. Selon les informations du Parisien, Emmanuel Macron pourrait désigner le nom du nouveau locataire de Matignon entre la fin des JO, le 11 août et le 15 août. Une seconde source indique au quotidien que ce sera « autour du 15 août », « sans exclure que ça puisse aller plus vite ». Pourquoi pas juste après le Conseil des ministres du 12 août prochain ?
Quel pourrait être le profil du futur Premier ministre ?
Emmanuel Macron profite d’une pause estivale depuis le fort de Brégançon pour donner de nouveaux indices au sujet du profil du nouveau Premier ministre. Des éléments clairs se dégagent désormais, pour celui ou celle, qui prendra la suite de Gabriel Attal. Le chef du gouvernement devra être « un homme ou une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite », peut-on lire dans les colonnes du Monde. Selon l’Elysée, cette personnalité devra également dégager « un parfum de cohabitation ». Voilà là, un indice important sur la composition du nouveau gouvernement et sur sa couleur politique. Notamment après le refus d’Emmanuel Macron de voir à Matignon la candidate du NFP, Lucie Castets. Le journal Le Monde révèle également que la posture de « l’omniprésent », adoptée par Emmanuel Macron pourrait désormais se transformer en « attitude miterrandienne ».
Mercredi 31 juillet, nos confrères de Politico indiquaient également qu’une autre option pourrait retenir l’attention d’Emmanuel Macron, même si la cote de Xavier Bertrand semble plus haute que jamais dans la course à Matignon. Un ministre leur confie qu’un profil « retiré de la vie politique », « en tout cas plus proche de la fin que du début » de sa carrière pourrait tenir la corde. Il cite notamment les anciens ministres issus de la droite républicaine : Michel Barnier ou Jean-Louis Borloo.
Le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, lui, est même soutenu par plusieurs personnalité du centre et de la droite. « C’est un grand républicain parmi les Républicains et un grand président de région » déclarait à ce sujet Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État démissionnaire chargée de la Ville, le 30 juillet dernier. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin parlait lui « d’un un homme politique avec une très grande compétence », il pourrait « servir grandement la France », un jour plus tôt. Concernant le principal intéressé, il n’existe pas de contact direct avec le président de la République. Bertrand et Macron échangent, certes, mais par « des émissaires » selon les informations du Parisien. Un stratège de l’Élysée confie au quotidien que le nouveau Premier ministre devra être une personnalité « chargée d’aller dans le mur ». Autrement dit, des désaccords précédents avec le président pourraient ne pas être rédhibitoires, voire devenir un avantage concernant la ténacité du potentiel nommé. Un coup de pouce pour la candidature de Xavier Bertrand, en net désaccord avec la politique menée par Emmanuel Macron ces dernières années. Selon l’Elysée, cette personnalité devra également dégager « un parfum de cohabitation » comme indiqué la semaine passée. Nouveau bon point pour le LR.
Le président de la République consulte au moins sur un deuxième nom pour le poste de Premier ministre, il s’agit de Bernard Cazeneuve. L’ex-locataire de Matignon sous François Hollande reste toutefois beaucoup moins médiatisé que Xavier Bertrand, et beaucoup plus discrets sur ses nouvelles aspirations politiques. Pour autant, selon les informations du Parisien, ce dernier a récemment échangé avec le chef de l’Etat « qu’il avait déjà vu en toute discrétion à l’Elysée au printemps (bien avant la dissolution). Un profil qui pourrait tout à fait satisfaire la dimension consensuelle recherchée par Emmanuel Macron pour remplacer Gabriel Attal.
Dimanche 4 août, la ministre démissionnaire chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, Aurore Bergé a également évoqué trois noms issus des Républicains pour occuper le poste de Premier ministre en lieu et place de Gabriel Attal. Sans surprise, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. Puis Michel Barnier, ancien ministre dont nous vous parlions dans cet article le 31 juillet dernier dans le cadre d’un éventuel Premier ministre technique. Enfin, le nom de Gérard Larcher, actuel président du Sénat a aussi été cité par Aurore Bergé pour intégrer Matignon. Les trois « ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement, et du compromis », estime la ministre macroniste, issue de la droite.
voirenimages.net vous produit ce texte qui aborde le thème « ». Le but de voirenimages.net étant de rassembler en ligne des données sur le sujet de puis les diffuser en essayant de répondre du mieux possible aux interrogations que tout le monde se pose. Cet article se veut reconstitué de la façon la plus correcte que possible. Si jamais vous projetez d’apporter quelques précisions autour du sujet « », vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans les prochaines heures on rendra accessibles à tout le monde d’autres annonces autour du sujet « ». Alors, consultez régulièrement notre blog.