Le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet se rend en Nouvelle-Calédonie à partir de ce mercredi. Un déplacement dans un archipel qui subit de plein fouet une crise institutionnelle et de violentes émeutes, qui ont déjà fait 13 morts.
Une visite attendue pour tenter de calmer un département où la tension ne redescend pas depuis plusieurs mois. Le ministre des Outre-mer François-Noël se rend en Nouvelle-Calédonie à compter de ce mercredi, jusqu’au vendredi 18 octobre prochain.
L’ancien sénateur est attendu de pied ferme dans l’archipel. En effet, ce dernier devra clarifier la question du dégel du corps électoral, dossier extrêmement sensible qui avait conduit à la mobilisation indépendantiste, puis en émeutes en mai dernier.
Depuis, les violences urbaines n’ont pas cessé en Nouvelle-Calédonie, faisant 13 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.
Des annonces économiques
Selon une source proche du ministre, François-Noël Buffet devrait faire des annonces sur l’accompagnement économique de la Nouvelle-Calédonie, qui a déjà reçu 400 millions d’euros de soutien de l’État depuis mai.
Mais le ministre devrait également conditionner toute nouvelle aide à l’engagement de réformes structurelles, alors que jusqu’ici, la grande majorité de l’aide s’était faite sous forme de prêts et d’avances remboursables.
La reconstruction du territoire, où 6.000 emplois ont été perdus et plus de 700 entreprises détruites, sera également au cœur des échanges avec les élus locaux.
Renouer le dialogue
François-Noël Buffet rencontrera enfin au cours de sa visite l’ensemble des sensibilités politiques de l’archipel. L’objectif étant de renouer le dialogue sur l’avenir institutionnel du territoire, alors que le cycle de référendums d’autodétermination prévus par l’accord de Nouméa signé en 1988 s’est achevé en 2021, sans qu’aucun consensus n’émerge.
Le ministre aura fort à faire, tant les positions se sont radicalisées depuis cinq mois de crise, entre des partisans de «l’indépendance pleine et entière» et ceux d’une «Nouvelle-Calédonie dans la France».
Une situation très liée à la question du corps électoral aux élections provinciales, «gelé» depuis 2007 qui, pour les Loyalistes de l’archipel, doit être interrompu.
L’abandon, annoncé par Michel Barnier dans sa déclaration de politique générale, de la réforme constitutionnelle engagée par le précédent gouvernement qui autorisait les résidents de plus de 10 ans en Nouvelle-Calédonie à pouvoir voter, a d’ailleurs été mal vécu par une partie des loyalistes.
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