L’Europe veut tout faire pour lutter contre la surpêche. Caméras, traçabilité accrue et contrôles stricts des captures, les eurodéputés ont trouvé un compromis la nuit dernière pour renforcer la surveillance des navires. Des mesures saluées par les associations de défense de l’environnement.
Cet accord est le résultat de longues négociations. C’est en 2018 que la Commission européenne a proposé une révision des méthodes de contrôle des activités de pêche. C’est chose faite.
Désormais, les bateaux de pêche devront se doter de systèmes permettant de contrôler leur position et de suivre leurs mouvements. Pour les navires de 18 mètres ou plus, des caméras embarquées seront installées. Tous devront enregistrer leurs captures sur des carnets de bord électroniques. Un moyen de vérifier les quantités pêchées et qu’il ne s’agit pas d’espèces menacées.
Une marge d’erreur
C’est sur la marge d’erreur maximale tolérée entre les quantités évaluées par les patrons pêcheurs dans leur carnet de bord et les quantités effectivement débarquées que les négociations entre les Vingt-Sept ont longtemps butté. Les eurodéputés plaidaient pour une tolérance de 25 %. Finalement, elle a été fixée à 10 % par espèce. Mais pourra être relevé à 20 % « pour celles dont le total des prises n’excède pas 100 kg ».
« Ces discussions longues et difficiles valaient le coup », selon le commissaire européen à l’Environnement Virginijus Sinkevicius. Cette loi placera l’Europe à « l’avant-garde du contrôle de la pêche par des moyens numériques », a renchéri la socialiste Clara Aguilera, qui défendait le texte au Parlement.
Les sanctions, jusqu’ici variables entre les pays, seront harmonisées, avec des amendes calculées selon la valeur des captures du navire en infraction.
Les représentants des pêcheurs ont salué « les flexibilités et périodes de transition prévues », mais attendent de voir le texte détaillé. Ils se sont surtout inquiétés de la perspective de dispositifs de contrôle trop « intrusifs ». Il faudra vérifier si l’accord permet « des conditions de concurrence équitables » qui ne défavorisent pas les pêcheurs européens, a souligné Daniel Voces, directeur général d’Europêche.
Côté ONG, c’est le soulagement. Ces dernières saluent le fait de disposer de chiffres précis sur les volumes pêchés « pour évaluer la quantité de poissons restant dans l’océan et fixer des limites de pêche plus durables ». Le texte doit encore être approuvé par les Etats membres et l’ensemble des eurodéputés.
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