Procès des assistants parlementaires du RN : Marine Le Pen interrogée pour la première fois ce lundi

Procès des assistants parlementaires du RN : Marine Le Pen interrogée pour la première fois ce lundi
Procès des assistants parlementaires du RN : Marine Le Pen interrogée pour la première fois ce lundi

Devant la justice depuis deux semaines aux côtés de 25 autres prévenus dans l’affaire des assistants d’eurodéputés, Marine Le Pen doit être interrogée à partir de ce lundi 14 octobre.

Renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants d’eurodéputés, Marine Le Pen doit être soumise aux questions des juges à partir de ce lundi 14 octobre. La leader du RN comparaît aux côtés de 24 autres personnes et du parti pour soupçons de détournement de fonds publics européens.

Les prévenus sont suspectés d’avoir mis en place un système d’embauche de collaborateurs d’eurodéputés qui n’effectuaient des missions qu’au seul bénéfice de leur parti. Dans cette affaire, Marine Le Pen encourt une peine d’emprisonnement une amende et, surtout, une sanction d’inéligibilité.

Dans un entretien au Point paru jeudi, la cheffe des députés RN à l’Assemblée nationale s’est plainte de la présidente du tribunal chez qui elle affirme avoir senti «une tonalité de partialité» durant les deux premières semaines d’audience.

A la barre, Marine Le Pen devra expliquer pourquoi, lorsqu’elle était députée européenne, certains de ses assistants parlementaires n’étaient que peu ou pas présents au Parlement européen tout en figurant en même temps dans l’organigramme du RN.

Aux questions des juges, la leader du RN a prévu d’opposer le fait que rien n’empêche selon elle un militant politique de remplir plusieurs fonctions. D’après Les Echos, elle assure en outre que son parti était «la bête noire du Parlement européen [qui] n’a jamais accepté que des députés qui voulaient une autre Europe soient élus en son sein».

Trois demi-journées d’interrogatoire

Toutefois, depuis le début du procès, les prévenus ont parfois peiné à démontrer que les contrats en question n’avaient rien de fictif. Lors de son audition, le garde du corps historique des présidents successifs du parti, Thierry Légier, a notamment été repris par les juges.

Alors qu’il insistait sur le fait qu’il travaillait «douze à dix-huit heures par jour», les magistrats lui ont rétorqué que la question n’était pas de savoir s’il avait réellement travaillé, mais plutôt s’il avait vraiment rempli les fonctions d’assistant parlementaire.

«Nous n’avons violé aucune règle» déclare Marine Le Pen«Nous n’avons violé aucune règle» déclare Marine Le Pen

L’interrogatoire de Marine Le Pen et ses assistants est censé durer trois demi-journées. Pour le parti, l’enjeu de ce procès est de taille puisque le préjudice du Parlement européen a été évalué à 4,5 millions d’euros et l’amende infligée au parti en cas de condamnation pourrait atteindre près de 10 millions d’euros.

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