Sept ans après l’attentat de Nice, un sobre hommage rendu aux 86 victimes

Sept ans après l’attentat de Nice, un sobre hommage rendu aux 86 victimes
Sept ans après l’attentat de Nice, un sobre hommage rendu aux 86 victimes

D’un commun accord, les associations de victimes et la municipalité avaient opté pour un hommage sans prise de parole. Sept ans après, Nice a rendu vendredi un hommage sobre aux 86 victimes de l’attentat du 14 juillet 2016, devant l’œuvre mémorielle L’Ange de la baie, située sur la promenade des Anglais, à l’endroit où le camion de 19 tonnes piloté par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un trentenaire tunisien demeurant à Nice, avait terminé sa course il y a sept ans.

Ce soir du 14 juillet 2016, près de 30 000 personnes étaient réunies sur le bord de mer pour le feu d’artifice de la fête nationale. Plus de 400 personnes avaient été blessées avant que Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne soit abattu par les forces de l’ordre.

Après la lecture des noms des 86 victimes, les quatre associations de victimes niçoises ont déposé une gerbe commune, imitées ensuite par les autorités locales et nationales, avant que La Marseillaise ne soit entonnée.

Plusieurs associations locales de victimes ont fait part, à l’issue de la cérémonie, de leur « réelle inquiétude » quant aux suites que la justice va donner à l’instruction en cours sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là.

« Des interrogations sur d’éventuels dysfonctionnements »

Le procès des complices de l’auteur de l’attentat s’est achevé en décembre dernier avec des condamnations, de deux à dix-huit ans d’emprisonnement, prononcées contre huit personnes. Mais l’objet de ce second dossier est l’infraction de « mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée des obligations de sécurité ». Il concerne la sécurisation, mise en place conjointement par les autorités municipales et préfectorales, de la « Prom’Party » organisée le soir de l’attentat à Nice.

« Il est important de comprendre et, pour nous, comprendre, c’est avoir la vérité. Nous avons des interrogations sur d’éventuels dysfonctionnements », a fait savoir Anne Murris, présidente de l’association Mémorial des anges et mère de Camille, une des 86 victimes de l’attentat : « Demander la vérité, ce n’est pas accuser, c’est qu’on nous apporte des réponses sur le fait que toutes les dispositions avaient été mises en place. »

« On ne veut pas la tête de quelqu’un, on veut clarifier les défaillances, et que cela serve à l’avenir pour revoir la réglementation sur la sécurisation des grands événements ouverts », a déclaré de son côté Stéphane Erbs, coprésident de Promenade des anges, blessé par le camion du terroriste qui a tué sa femme, Rachel, faisant part de sa « réelle inquiétude sur un éventuel non-lieu » dans cette information judiciaire ouverte à Nice depuis 2017.

Le Monde avec AFP

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